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 Tus escritos: Anecdotes et réconforts.- Homere

010. Testimonios
homere :

Traducción al español

Estimada Agustina, estimados and estimadas lectores, Désolé de vous écrire en français, mais je ne suis pas très fort pour écrire en espagnol et ma langue maternelle me permet de m’exprimer plus à propos. Je suis sûr que Opuslibros aura la gentillesse de traduire pour la majorité de ses lecteurs. Et les lecteurs francophones auront aussi quelque chose à lire dans leur langue maternelle. J’ai intitulé mon petit mot par réconfort. A l’intention de ceux qui ont des remords pour avoir quitté, ou qui n’osent pas franchir le pas pour des tas de raisons (la plupart de ces raisons sont très humaines, il faut changer de cadre, changer de relations, en bref brûler ce qu’on a pu adorer…), je veux dire, n’hésitez pas...



Il y a une grande vie, même plusieurs ,après , avec des belles choses et parfois de moins bonnes, mais au moins elles sont vraies et ne respirent pas la fleur fanée. Anecdotes, aussi. Elles ne sont pas importantes en soi, mais reflète par des petites choses où un grand rêve peut échouer. Je dis grand rêve, car comme la plupart des membres de l’œuvre, l’engagement est basé sur un grand enthousiasme, le désir de faire le bien, de servir le monde, Dieu et la société. Et puis, dès le sifflage, les surprises arrivent, semaine après semaine : il faut donner son argent, il ne faut plus retourner voir ses parents et on accepte tout et son contraire, par enthousiasme, par bêtise aussi (on est jeune et on ne se rend pas compte), par l’obéissance de l’intelligence aussi. Ne vous laissez pas prendre votre intelligence ! Le 20ième siècle a montré ce que le renoncement au jugement personnel peut faire de pire. Résistez, résistez !! Un grand rêve, et puis petit à petit on se rend compte qu’il y a des choses qui ne marchent pas. Des instructions qui n’ont rien à voir avec la vie chrétienne.

Une anecdote : je fais partie du conseil local et un jour, un directeur de la commission me dit que ce serait bien que tel numéraire, cadre dans une entreprise, s’arrange pour recevoir lors de la passation d’un marché un « cadeau » bien précis, un équipement qui serait bien utilisé pour l’aménagement de la commission régionale. Je suis en charge de l’entretien hebdomadaire de ce numéraire, donc je peux l’orienter dans ce sens. Personnellement je suis étonné de la requête et ne fais rien de particulier, (j’aurais peut-être du consulter un autre directeur, mais la suite montre que non). Un peu plus tard, le même directeur nous prend à deux, le numéraire et moi, et nous fait une correction fraternelle (pour les non-initiés, la correction fraternelle est un moyen de formation officielle par laquelle un membre de l’œuvre après avoir consulté le Directeur en charge corrige un aspect de la vie d’un des ses frères. ). Le sujet de la correction fraternelle était notre manque de zèle pour pourvoir aux besoins de l’œuvre, comme un père de famille nombreuse et pauvre aurait dû le faire. Pour ceux qui hésitent, il faut qu’ils sachent que l’engagement dans l‘Œuvre est un engagement de type contractuel. J’ai appris cela en novembre 1982 (ce n’était pas le cas avant). Si une des parties ne remplit pas sa part du contrat qui consiste à assurer une direction spirituelle à ses membres (et rien d’autre, et certainement pas à guider ses membres vers des attitudes contraires à l’éthique), le contrat est de facto rompu par la partie défaillante. Et toutes les menaces de l’enfer ou de malheur sur terre et au ciel n’y changent rien. Je ne suis pas parti à cette occasion, mais cela m’a aidé à regarder les choses autrement, à ne plus mettre mon intelligence sous le boisseau de l’obéissance.

Autre anecdote. Quelques années plus tard, j’ai suivi un cours annuel en Espagne. Je n’avais plus écrit au Père depuis un certain temps et j’en ai donc profité pour le faire. De retour dans mon pays, quelque mois plus tard, un prêtre de la commission me prend à part et me dit qu’il faudrait que j’écrive au Père, qu’on vient de lui dire de Rome qu’on n’avait plus de lettre de moi depuis longtemps. Je lui ai fait comprendre que je n’étais pas dupe, et que je ne voyais plus la nécessité d’encore écrire des lettres si le destinataire ne les lisait pas. Mon cas ne s’arrangeait pas, mais qu’y puis-je ? Je suis parti finalement, et ne le regrette pas. J’ai maintenant une famille formidable, des amis, etc… Soyez fermes et ne vous laissez pas impressionner.

Ma dernière anecdote : peu après mon départ, j’ai trouvé un appartement qui ne se trouvait pas très loin d’un centre de l’œuvre que j’avais fréquenté dans le passé. On m’a envoyé un numéraire, ami de longue date (je l’avais amené à l’œuvre) pour me faire dire de ne pas habiter près de chez lui et de ne pas chercher à revoir d’anciens membres. Je lui ai répondu que j’habitais où je voulais, et en particulier ici, car à côté du métro. Et si quelqu’un voulait changer de trottoir ou déménager, ce n’était pas mon problème. Si vous quittez, ne demandez pas pardon, c’est pour de bonnes raisons, faites vous respecter et ils vous respecteront. Je veux dire aussi que la plupart des membres de l’œuvre sont de bonnes gens. Enthousiastes mais malheureusement menés par quelques directeurs qui ont perdu tout contact avec la vie réelle. Les guides de la sanctification du travail professionnel n’ont eux-mêmes jamais travaillé ou si peu. J’ai été un peu long, j’espère ne pas avoir été trop ennuyeux avec mes histoires, qui n’ont rien d’exceptionnel, je m’en rends bien compte.

Saludos,
Homere

Nota de Agustina. Gracias Homere, el lunes seguramente estará disponible la traducción. Un abrazo.




Publicado el Friday, 19 October 2012



 
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